jeudi 20 janvier 2011

Cette fois-ci des photos

Juste pour que vous puissiez vous faire une idée de combien la vie est dure lorsque le vent se lève sur la côte...

Évidemment, c'était avant le départ d'Alvaro, sur la plage à Playa del Carmen!
Le lendemain nous sommes partis sous une petite pluie fine que l'on sent à peine mais qui trempe quand même. Mais je ne vais pas me la jouer Miss météo, j'étais juste en train de télécharger les photos de mon appareil photo, ces deux là me plaisent particulièrement.

lundi 17 janvier 2011

la jolie princesse

Aujourd'hui, c'était la séance d'essayage de la robe pour Karinita. Elle va fêter ses quinze ans. Alors je vous demande à vous, toutes les filles qui lisent ce blog, quand vous aviez quinze ans...
Si vous aviez eu l'occasion de faire une fête aussi grosse qu'un mariage, si ce n'est plus, pour votre anniversaire, qu'est-ce que vous auriez voulu?
Est-ce que vous n'auriez pas voulu une fête complètement magique? Une robe de princesse, un carrosse, un clip vidéo digne de votre star préférée (les spice girls??? avec un long manteau avec un col de fourrure???), un tapis rouge comme à Cannes, une pièce montée comme dans les comédie romantiques, un spectacle de danse à la dirty dancing???
Avouez-le, à quinze, le bon gout vous vous en fichiez pas mal. Et bah ici, c'est pas un rêve, c'est une réalité pour la petite cousine Karinita. Et ça a beau être d'un kitch effroyable, c'est tout simplement GENIAL! 
Certes elle ressemble à un gros gâteau dans sa robe meringue rose, mais si on joue le jeu de remettre sur notre nez, les lunettes à travers lesquelles on voyait le monde à son âge, qu'est-ce qu'on voit? Une princesse WaltDisney, la Belle et la Bête. Je me souviens moi le film qui m'avait fait rêver: Peau d'ane de Jacques Demy. Catherine Deneuve et ses robes bouffantes de toutes les couleurs brodées d'or et d'argent. C'est bien ça qui les fait rêver, le temps d'une longue soirée, Karinita sera LA princesse. Tout, absolument tout sera parfait: la robe, les chaussures argentées, le sac cousu dans le même tissu délicatement brodé, la tiare brillante, même la coupe de champagne pour porter son tout premier toast.
Elle sera grande (10cm de talon), fine, les arceaux de sa robe nous donneront la sensation qu'elle flotte légèrement au dessus du sol, et elle dansera divinement bien puisqu'elle prend des cours de danse classique depuis des années...
Et moi, je suis 2 fois plus vieille, et ça me fait tout autant rêver, je trouve ça génial.

et pour finir, un petit souvenir de l'enfance ;)

jeudi 13 janvier 2011

Les classiques

Histoire de bien commencer ce 4 ème séjour au Mexique, et pour fêter le départ d'Alvaro nous avons refait le parcours de toujours: Mérida - Cancun - Playa del Carmen.
Mais avant cela, j'ai du me remettre dans le bain. Il semble qu'à mon dernier passage j'avais particulièrement bien réussi à m'adapter à l'ambiance. Du coup, tout le monde, y compris moi, pensait que ce serait un jeu d'enfant de revenir. Quelle erreur! Je dois, une fois de plus, tout apprendre de nouveau: la manière de dire les choses, les blagues, comment prendre la parole, comment s'imposer dans le planning collectif, comment conduire, comment tenir le coup jusqu'au petit matin, comment être à la fois la copine d'Alvaro et la française du groupe et moi-même indépendamment de ce qui est attendu de moi... Comment s'habiller pour ne pas faire trop touriste mais en n'adoptant pas pour autant le style mexicain de la petite nénette pleine de maquillage, de faux ongles, de chaussures à talons de la même couleur que la ceinture, les boucles d'oreilles et le maquillage. Et puis il faut se souvenir de tous. Facile pour eux, je ne suis qu'une seule personne, mais eux, combien sont-ils? des dizaines et des dizaines! Mais j'y arriverais, je prendrais mon temps pour gagner à nouveau les faveurs de la grand-mère, Je me soumettrais à la, désormais traditionnelle, soirée crêpes et je ferais un tabac!

Mais pour commencer, quelques jours de vacance, pour de vrai! Alvaro s'apprêtant à partir, une grande fête a été organisée pour fêter son passage ainsi que ses 30 ans avec quelques semaines d'avance. La fête en grand donc, à la mexicaine, de 14h à 5h du mat'. Rien ne manquait: musique, tacos, karaoké, toasts, cadeaux, et un petit peu d'alcool! des larmes, des rires et surtout des blagues à en perdre la tête.
Puis, Cancun, qui n'a pas pas changée, étrangement vide en dehors de la saison la plus touristique, pas de groupe d'Américains perdus dans le centre de shopping, bizarre! Et enfin, Playa del Carmen. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est le même concept que Cancun mais en petit et pour les européens. Toutes les arnaques touristiques possibles. On y vend des bijoux en argent beaucoup, des parfums, de la tequila et du mezcal, ou encore des masques de lutteur mexicain à des prix qui atteignent des sommets (350 pesos). Mais, on a beau critiquer, la plage est magnifique, le sable blanc, l'eau transparente. Rien de tel qu'une après-midi à l'ombre d'un palmier, sur un transat, avec un bon guacamole en sirotant une piña colada... Et pour finir, histoire de se faire plaisir: une queue de homard sur la terrasse d'un resto, l'aire marin venant gentiment nous rafraichir... GENIAL!!

Puis vient le moment de dire au revoir, alors il ne me reste plus qu'à dire:  "Bon retour Takito!"

jeudi 6 janvier 2011

Depuis mon hamac

Encore une fois, le voyage au Mexique commence par un choc thermique.
Si j'arrive à ne pas souffrir du décalage horaire, je me laisse encore surprendre par le climat et franchement: Que c'est bon!
J'ai quitté la maison à Paris vers 6h du matin, collants, pull, doudoune, bottes fourrées... la panoplie complète. Cette fois-ci je n'ai pas réussi à éviter les USA, mais je dois dire que Miami a été une transition plutôt sympa. J'y retrouve la famille jamaïcaine, une dizaine d'heures de vol les attendent et un autre changement à NYC avant d'arriver enfin à Paris, bon courage! De mon côté, pull, doudoune et bottes sont vite rangés dans la valise. Il faut chaud mais pas étouffant. Les gens parlent un anglais chewing-gum que j'ai du mal à comprendre. Très vite je réalise avec grand plaisir que l'espagnol est presque encore plus courant dans cet énorme aéroport équipé de son "skytrain". Cet espèce de metro de plein air installé sur le toit de l'aéroport m'emmène d'une porte à une autre et me permet d'admirer mon premier coucher de soleil de l'autre côté de l'océan.
L'arrivée à Cancun est maintenant plus familière. Je connais les petites astuces pour éviter les 50 taxis et représentants des hotels de la riviera qui se ruent sur les touristes. Je me suis changée et ma panoplie mexicaine semble au point puisqu'aux controles de sortie la même question se répète à mon plus grand plaisir: vous rentrez chez vous? C'est fou ce qu'un T-Shirt de foot peut faire comme effet!
Depuis, je dois me réhabituer aux climatisations dans les voitures, les bars qui ont pour seul intérêt de rendre agréable la chaleur étouffante des caraïbes. "On s'installe dedans ou dehors?" m'a demandé Erick. La réponse va de soi: "là où il fait le moins froid!" c'est-à-dire dehors. (finalement, les copains nous attendaient dedans; ce soir, chaire de poule assurée!)
Je crois franchement que jamais je ne m'y ferais. Quelle nécessité de se geler?!
Je dois finalement être de la vieille école, rien ne vaut un bon vieux ventilateur au dessus du hamac qui laisse passer le frais à travers ses mailles tout en protégeant des moustiques.
C'est donc de mon hamac que je vous écris. Oui, vous pouvez m'envier, et non, je ne vais pas tomber, ni moi, ni mon ordi, c'est promis!