jeudi 6 janvier 2011

Depuis mon hamac

Encore une fois, le voyage au Mexique commence par un choc thermique.
Si j'arrive à ne pas souffrir du décalage horaire, je me laisse encore surprendre par le climat et franchement: Que c'est bon!
J'ai quitté la maison à Paris vers 6h du matin, collants, pull, doudoune, bottes fourrées... la panoplie complète. Cette fois-ci je n'ai pas réussi à éviter les USA, mais je dois dire que Miami a été une transition plutôt sympa. J'y retrouve la famille jamaïcaine, une dizaine d'heures de vol les attendent et un autre changement à NYC avant d'arriver enfin à Paris, bon courage! De mon côté, pull, doudoune et bottes sont vite rangés dans la valise. Il faut chaud mais pas étouffant. Les gens parlent un anglais chewing-gum que j'ai du mal à comprendre. Très vite je réalise avec grand plaisir que l'espagnol est presque encore plus courant dans cet énorme aéroport équipé de son "skytrain". Cet espèce de metro de plein air installé sur le toit de l'aéroport m'emmène d'une porte à une autre et me permet d'admirer mon premier coucher de soleil de l'autre côté de l'océan.
L'arrivée à Cancun est maintenant plus familière. Je connais les petites astuces pour éviter les 50 taxis et représentants des hotels de la riviera qui se ruent sur les touristes. Je me suis changée et ma panoplie mexicaine semble au point puisqu'aux controles de sortie la même question se répète à mon plus grand plaisir: vous rentrez chez vous? C'est fou ce qu'un T-Shirt de foot peut faire comme effet!
Depuis, je dois me réhabituer aux climatisations dans les voitures, les bars qui ont pour seul intérêt de rendre agréable la chaleur étouffante des caraïbes. "On s'installe dedans ou dehors?" m'a demandé Erick. La réponse va de soi: "là où il fait le moins froid!" c'est-à-dire dehors. (finalement, les copains nous attendaient dedans; ce soir, chaire de poule assurée!)
Je crois franchement que jamais je ne m'y ferais. Quelle nécessité de se geler?!
Je dois finalement être de la vieille école, rien ne vaut un bon vieux ventilateur au dessus du hamac qui laisse passer le frais à travers ses mailles tout en protégeant des moustiques.
C'est donc de mon hamac que je vous écris. Oui, vous pouvez m'envier, et non, je ne vais pas tomber, ni moi, ni mon ordi, c'est promis!

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