samedi 5 mars 2011

Une princesse, quelques monstres et un gros poisson

Salut tout le monde!
Je viens rattraper le temps passé sans donner de nouvelle avec une série de photos pour vous montrer que je me porte bien et que je profite des derniers moments qu'il me reste ici avant de rentrer.


Comme je vous ai déjà parlé d'elle, voici une photo de la fameuse Quiceañera en pleine séance photo sur le toit/terrasse d'un superbe hôtel du centre de la ville. Nous y avons passé toute une après-midi jusqu'à la tombée de la nuit. Je vous ai choisi une photo avec sa robe meringuée histoire de vous montrer à quoi je me réfère quand je parle de tenues inspirée des princesses de Walt Disney.


Plus tard, j'ai découvert une autre spécialité mexicaine d'un genre complétement différent: La Lucha Libre! Il se trouve qu'une cousine travaille au département des sports de l'université qui organisait l'évènement. Et la petite soeur de la princesse de la photo voulait y aller, je me suis donc auto désignée volontaire pour l'accompagner voir les prouesses de la star locale: La Parka. Mais j'avoue que moi, c'est les cools du "psycho circus" qui mont le plus impressionnée! Je vous laisse choisir:

Mais j'avoue que moi, c'est les clowns du "psycho circus" qui mont le plus impressionnée! Je vous laisse choisir:
Pour les âmes sensibles, je précise que la Lucha Libre, n'est qu'un grand spectacle. Une mise en scène rigolote, les types sont des gros messieurs dodus qui passent plus de temps à se provoquer qu'à se battre réellement.
Voilà, c'était les quelques photos que je voulais vous montrer. A part ça, depuis hier, c'est Carnaval, la fête pour tout le monde. Chacun s'affaire à trouver un nouveau déguisement, à trouver une place, un petit coin ou installer sa chaise le long du parcours du défilé. De mon côté j'ai commencé la journée tôt, très tôt. A 5h30 du matin le papa d'Alvaro m'a emmené pécher: une petite barque bleue et blanche, un gros moteur, quelques bobines de ligne, hameçons et poissons en guise d'appât et moi voilà à tirer sur ma ligne pour en sortir une "cochinita"!!!
Pour info, les manches longues c'est uniquement pour me protéger du soleil qui tape un brin trop fort pour moi en pleine mer. Mais cette fois-ci je suis rentrée indemne, pas de coups de soleil pour la petite française!
Bref: pêche et carnaval, j'ai passé une super journée.
A bientôt !

mardi 8 février 2011

2 weekends à Mérida

Bonjour tout le monde,
   J'avais promis des nouvelles rapidement et... je n'ai pas tenu ma parole, désolée! Mais il se passe tellement de choses que je n'ai pas le courage en rentrant de me connecter pour raconter...
Alors, maintenant je dois rattraper le temps perdu. Je vais donc vous raconter deux weekends et vous verrez qu'ils sont bien remplis. 

  • Dernier weekend de janvier.
    Avec les amis d'Alvaro nous avions prévu une escapade vers les cenotes. Tout était près: il ne me restait plus qu'à m'acheter une paire de basket à la con pour pouvoir descendre en rappel dans ce trou menant à une rivière souterraine. Mais, au dernier moment, celui qui devait nous y amener finalement ne peut pas: son cousin se marie au civil et il a été choisi comme témoin!
    Du coup, changement de programme. Je me greffe à l'équipe qui encadre les petits de l'école pour une sortie spéciale. L'école de la maman d'Alvaro s'appelle "Yaxunah, comunidad educativa". Pourquoi Yaxunah? Bien que me recherches sur internet soient complément infructueuse, je me souviens bien e la maman d'Alvaro m'expliquant que "Yaxunah" en maya signifie: première maison. En plus, Yaxunah est aussi un petit villlage maya avec un une zone archéo. L'année dernière, les petites enfants de l'école yaxunah ont fait le voyage jusqu'au village yaxunah pour l'inauguration du centre culturel du village. Et ils ont découvert que la petite zone archéo était finalement l'un des plus grands sites maya connu à ce jour, d'où part le sac bé (chemin blanc qui reliait les différentes pyramides) le plus long du Yucatan. Je n'ai pas pu aller sur le site de fouilles (qui avance tout doucement pour faute de moyens). Mais j'ai accompagner les enfants de l'école yaxunah pour une nouvelle visite aux enfants du village yaxunah. J'ai mobolisé toutes mes compétences d'animatrice de choc et pedant quelques heures j'ai encadré un groupe de petits, le groupe des Lions. On a pris le gouter, les petits de l'école ont offert des jouets aux petits du village. Les parents de l'école leur ont offert des vetements. Tous ensemble on a cassé la piñata et pour finir les petits du village nous ont offert des sculptures en bois faites au village représentant les animaux importants de la culture maya (principalement des jaguars). C'était genial comme échange, on a tous bien rigolé et on a promis de se revoir l'année prochaine!
Les petits du village attendaient bien sagement le début des activités tout en admirant les piñatas qu'ils allaient casser!
    De retour à la maison, j'ai suivi à la lettre (ou presque) l'excellente recette de Ty Vince et j'ai préparé ma pâte à crêpes juste avant de partir en cata à la messe pour les XV ans d'une cousine. Moi, les messes ça me fout toujours un peu mal à l'aise: se grand type mort cloué sur sa croix, il m'impressionne, il me fait peur avec sa tête qui penche. C'est toujours un moment étrange tout ce monde qui chante en cœur.
   Le lendemain, crêpes suzette pour fêter les anniversaires de la semaine! et le soir, anniversaire, 2 ans du fils d'un pote d'Alvaro né le même jour qu'Alvaro qui pendant ce temps là, descendait les liste d'une station allemande. 

  • Permier weekend de février.
   Après un mariage sans fin, sur le chemin du retour... incroyable: un cochon! un gros cochon perdu au milieu de la rue. une première voiture s'arrête pour prendre une vidéo. Puis nous, on décide de le suivre. l'idée c'est de l'accrocher à un poteau histoire d'éviter un accident. Pas le temps, le cochon prends peur faire demi tour en courant et rentre chez lui!!
   Le lendemain, départ pour Playa del Carmen. Armée d'un masque et d'un tuba, je me jette dans cette eau turquoise, transparente sous un soleil de plomb. Le courant est tellement fort que j'ai l'impression que le bateau avance et me traine derrière lui alors que ne fais que me retenir à la ligne. Le bateau a jeté l'encre, ce n'est pas lui qui avance, c'est moi qui recule!!
   Le soleil tappe tellement fort que j'en suis malade à mon retour. Les épaules rouge écrevisse, une bonne déshydratation, quelques vomissements, une nuit à me tourner dans tous les sens, après quelques bouteilles d'eau tout ira bien, pas vrai??
   En échange j'ai vu des mouettes dont les plumes reflètent le turquoise de l'eau, du sable blanc fin comme de la farine, un mini temple maya en ruine visible uniquement depuis l'eau... la mer des caraïbe vaut bien un petit coup de chaud, je vous le dit!  

jeudi 20 janvier 2011

Cette fois-ci des photos

Juste pour que vous puissiez vous faire une idée de combien la vie est dure lorsque le vent se lève sur la côte...

Évidemment, c'était avant le départ d'Alvaro, sur la plage à Playa del Carmen!
Le lendemain nous sommes partis sous une petite pluie fine que l'on sent à peine mais qui trempe quand même. Mais je ne vais pas me la jouer Miss météo, j'étais juste en train de télécharger les photos de mon appareil photo, ces deux là me plaisent particulièrement.

lundi 17 janvier 2011

la jolie princesse

Aujourd'hui, c'était la séance d'essayage de la robe pour Karinita. Elle va fêter ses quinze ans. Alors je vous demande à vous, toutes les filles qui lisent ce blog, quand vous aviez quinze ans...
Si vous aviez eu l'occasion de faire une fête aussi grosse qu'un mariage, si ce n'est plus, pour votre anniversaire, qu'est-ce que vous auriez voulu?
Est-ce que vous n'auriez pas voulu une fête complètement magique? Une robe de princesse, un carrosse, un clip vidéo digne de votre star préférée (les spice girls??? avec un long manteau avec un col de fourrure???), un tapis rouge comme à Cannes, une pièce montée comme dans les comédie romantiques, un spectacle de danse à la dirty dancing???
Avouez-le, à quinze, le bon gout vous vous en fichiez pas mal. Et bah ici, c'est pas un rêve, c'est une réalité pour la petite cousine Karinita. Et ça a beau être d'un kitch effroyable, c'est tout simplement GENIAL! 
Certes elle ressemble à un gros gâteau dans sa robe meringue rose, mais si on joue le jeu de remettre sur notre nez, les lunettes à travers lesquelles on voyait le monde à son âge, qu'est-ce qu'on voit? Une princesse WaltDisney, la Belle et la Bête. Je me souviens moi le film qui m'avait fait rêver: Peau d'ane de Jacques Demy. Catherine Deneuve et ses robes bouffantes de toutes les couleurs brodées d'or et d'argent. C'est bien ça qui les fait rêver, le temps d'une longue soirée, Karinita sera LA princesse. Tout, absolument tout sera parfait: la robe, les chaussures argentées, le sac cousu dans le même tissu délicatement brodé, la tiare brillante, même la coupe de champagne pour porter son tout premier toast.
Elle sera grande (10cm de talon), fine, les arceaux de sa robe nous donneront la sensation qu'elle flotte légèrement au dessus du sol, et elle dansera divinement bien puisqu'elle prend des cours de danse classique depuis des années...
Et moi, je suis 2 fois plus vieille, et ça me fait tout autant rêver, je trouve ça génial.

et pour finir, un petit souvenir de l'enfance ;)

jeudi 13 janvier 2011

Les classiques

Histoire de bien commencer ce 4 ème séjour au Mexique, et pour fêter le départ d'Alvaro nous avons refait le parcours de toujours: Mérida - Cancun - Playa del Carmen.
Mais avant cela, j'ai du me remettre dans le bain. Il semble qu'à mon dernier passage j'avais particulièrement bien réussi à m'adapter à l'ambiance. Du coup, tout le monde, y compris moi, pensait que ce serait un jeu d'enfant de revenir. Quelle erreur! Je dois, une fois de plus, tout apprendre de nouveau: la manière de dire les choses, les blagues, comment prendre la parole, comment s'imposer dans le planning collectif, comment conduire, comment tenir le coup jusqu'au petit matin, comment être à la fois la copine d'Alvaro et la française du groupe et moi-même indépendamment de ce qui est attendu de moi... Comment s'habiller pour ne pas faire trop touriste mais en n'adoptant pas pour autant le style mexicain de la petite nénette pleine de maquillage, de faux ongles, de chaussures à talons de la même couleur que la ceinture, les boucles d'oreilles et le maquillage. Et puis il faut se souvenir de tous. Facile pour eux, je ne suis qu'une seule personne, mais eux, combien sont-ils? des dizaines et des dizaines! Mais j'y arriverais, je prendrais mon temps pour gagner à nouveau les faveurs de la grand-mère, Je me soumettrais à la, désormais traditionnelle, soirée crêpes et je ferais un tabac!

Mais pour commencer, quelques jours de vacance, pour de vrai! Alvaro s'apprêtant à partir, une grande fête a été organisée pour fêter son passage ainsi que ses 30 ans avec quelques semaines d'avance. La fête en grand donc, à la mexicaine, de 14h à 5h du mat'. Rien ne manquait: musique, tacos, karaoké, toasts, cadeaux, et un petit peu d'alcool! des larmes, des rires et surtout des blagues à en perdre la tête.
Puis, Cancun, qui n'a pas pas changée, étrangement vide en dehors de la saison la plus touristique, pas de groupe d'Américains perdus dans le centre de shopping, bizarre! Et enfin, Playa del Carmen. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est le même concept que Cancun mais en petit et pour les européens. Toutes les arnaques touristiques possibles. On y vend des bijoux en argent beaucoup, des parfums, de la tequila et du mezcal, ou encore des masques de lutteur mexicain à des prix qui atteignent des sommets (350 pesos). Mais, on a beau critiquer, la plage est magnifique, le sable blanc, l'eau transparente. Rien de tel qu'une après-midi à l'ombre d'un palmier, sur un transat, avec un bon guacamole en sirotant une piña colada... Et pour finir, histoire de se faire plaisir: une queue de homard sur la terrasse d'un resto, l'aire marin venant gentiment nous rafraichir... GENIAL!!

Puis vient le moment de dire au revoir, alors il ne me reste plus qu'à dire:  "Bon retour Takito!"

jeudi 6 janvier 2011

Depuis mon hamac

Encore une fois, le voyage au Mexique commence par un choc thermique.
Si j'arrive à ne pas souffrir du décalage horaire, je me laisse encore surprendre par le climat et franchement: Que c'est bon!
J'ai quitté la maison à Paris vers 6h du matin, collants, pull, doudoune, bottes fourrées... la panoplie complète. Cette fois-ci je n'ai pas réussi à éviter les USA, mais je dois dire que Miami a été une transition plutôt sympa. J'y retrouve la famille jamaïcaine, une dizaine d'heures de vol les attendent et un autre changement à NYC avant d'arriver enfin à Paris, bon courage! De mon côté, pull, doudoune et bottes sont vite rangés dans la valise. Il faut chaud mais pas étouffant. Les gens parlent un anglais chewing-gum que j'ai du mal à comprendre. Très vite je réalise avec grand plaisir que l'espagnol est presque encore plus courant dans cet énorme aéroport équipé de son "skytrain". Cet espèce de metro de plein air installé sur le toit de l'aéroport m'emmène d'une porte à une autre et me permet d'admirer mon premier coucher de soleil de l'autre côté de l'océan.
L'arrivée à Cancun est maintenant plus familière. Je connais les petites astuces pour éviter les 50 taxis et représentants des hotels de la riviera qui se ruent sur les touristes. Je me suis changée et ma panoplie mexicaine semble au point puisqu'aux controles de sortie la même question se répète à mon plus grand plaisir: vous rentrez chez vous? C'est fou ce qu'un T-Shirt de foot peut faire comme effet!
Depuis, je dois me réhabituer aux climatisations dans les voitures, les bars qui ont pour seul intérêt de rendre agréable la chaleur étouffante des caraïbes. "On s'installe dedans ou dehors?" m'a demandé Erick. La réponse va de soi: "là où il fait le moins froid!" c'est-à-dire dehors. (finalement, les copains nous attendaient dedans; ce soir, chaire de poule assurée!)
Je crois franchement que jamais je ne m'y ferais. Quelle nécessité de se geler?!
Je dois finalement être de la vieille école, rien ne vaut un bon vieux ventilateur au dessus du hamac qui laisse passer le frais à travers ses mailles tout en protégeant des moustiques.
C'est donc de mon hamac que je vous écris. Oui, vous pouvez m'envier, et non, je ne vais pas tomber, ni moi, ni mon ordi, c'est promis!

lundi 16 mars 2009

Back in Paris

Me voici de retour... Oh, oui, je sais, cela fait déjà plus de deux semaines et j'ai tardé à écrire ce nouveau post. Quoi qu'il en soit, me re-voilà. Le sourire chaleureux de ma mère à l'aéroport ne me trompe pas: il fait froid! un vrai choc thermique. Je n'ose même pas compter le nombre de degrés perdu lors de cette traversée. Mais aujourd'hui je vous rassure, le printemps semble pointer son nez et le soleil perce doucement les blancs nuages parisiens. Mais je ne suis pas venue vous parler du temps.
Que fait-on lorsqu'on rentre? Il existe des tas de conseils pour bien préparer un départ. Comment se préparer au retour? J'ai opté pour la version "retrouvailles". Quelques coup de file. Oui, c'est moi, oui il fait froid, oui c'était bien, oui on peut manger ensemble, cette semaine? pourquoi pas.
J'aime bien faire ça: accumuler les compagnies agréables, les regards curieux, les questions, donner envie aux gens et leur proposer un bout de voyage en leur racontant mes péripéties; jusqu'au moment où, ils y arrivent tous: un jour j'irai là-bas moi aussi. Il faut dire que le Mexique se prête bien à ce petit jeu. Facile de donner envie de belles plages de sable blanc, de ruines perdues dans la verdure. Les petites communautés, les fêtes, les noix de coco, tout ça fait rêver, un condensé d'exotisme.
Puis il faut se remettre dans une autre réalité: l'université, la recherche, les manifestations, et puis le côté moins sympa de la famille revient lui aussi. Les mauvaises nouvelles dont la distance nous avait protégé. Finalement, tout le monde ne va pas si bien, le beau temps ne sera pas la seule fausse note.
Lourie est malade. Lourie c'est ma chienne. C'est celle qui partage mon quotidien depuis que j'ai 15 ans. Elle est drôle Lourie: grandes oreilles, langue qui pend, marche de travers, une grosse truffe, elle pourrait être le personnage d'un dessin animé... Elle est douce aussi, elle tient chaud quand il fait froid. Parfois elle parle presque. Elle est gentille Lourie. Elle est malade, d'après les médecins, sa fin de vie approche à grands pas, quelques mois tout au plus. Aujourd'hui on a confirmé: la décision est prise, elle partira heureuse et sereine, nous ne lui imposerons pas un lourd traitement insensé pour elle. Les larmes ont coulé, il s'agit maintenant de l'accompagner au mieux et de profiter autant que possible.
Désolée... Je tenterais de venir avec de meilleurs nouvelles la prochaine fois!